Edito Echo de la Robertsau 252
A écouter les conversations qui, en ce début du mois de février, agrémentaient le repas des adhérents de L’ADIR, il pouvait paraître difficile de déterminer quelles sont aujourd’hui les préoccupations des Robertsauviens.
En effet si certains semblaient avoir à cœur de retrouver le Canal des Français et se faisaient fort d’évoquer les joyeuses parties de baignade de leur enfance, d’autres affichaient leur détermination de voir conservé un « côté village » à leur quartier. Il est vrai que ces propos étaient immédiatement battus en brèche par des voisins de table moins nostalgiques affirmant que tout restait une question de mesure et qu’il fallait savoir évoluer :
« La Robertsau n’est pas un musée, mais sachons cependant lui garder son âme ! »
Ces échanges étaient assurément le reflet des regrets ou des attentes de nombre d’habitants de notre quartier et rejoignaient les questions dont nous débattons conti- nuellement au sein du comité en particulier. Pas de réunion sans que, dans les demandes que nous recevons, nous ne tentions de distinguer le futile du primordial. Pas de réunion sans débat sur l’intérêt privé et l’intérêt public. Pas de réunion enfin sans discussion sur l’utilité d’entamer telle action, d’en poursuivre une autre ou même d’ester en justice.
Car voilà bien l’essentiel de notre projet. Que ce soit lors de moments conviviaux, de réunions publiques, des rencontres mensuelles de l’équipe de l’ADIR ou dans des périodes particulièrement décisives de la vie municipale nous ne sommes guidés que par notre volonté de voir évoluer notre quartier. Précisons cependant que seule une action commune et concertée en vue d’objectifs communs dans un environne- ment respecté pourra emporter l’adhésion de la majorité des Robertsauviens.
Fidèle à ses principes, l’ADIR a été et restera toujours guidée par l’intérêt collectif des Robertsauviens, loin de toute querelle partisane ou politicienne.
Jacques Gratecos Président de l’ADIR