Dans le cadre de la réalisation de la première phase de l’installation du lieu d’Europe au Kaysersguet, lors des réunions du COQ, trois variantes d’extension ont été présentées. Une majorité s’est dégagée pour retenir la solution d’intégration.
Dans un courrier adressé à Roland Ries, le 2 avril 2011, l’ADIR a rappelé qu’elle considère que ce site constitue un tout, judicieusement conçu et agencé autour de la maison de maître. Afin de préserver l’esprit du lieu, nous demandions d’inclure dans la réhabilitation tous les éléments constitutifs de cet ensemble y compris la serre.
Trois propositions différentes d’extensions :
En réponse en date du 25 octobre 2011, le maire a fait connaître que la première phase du projet du futur « Lieu d’Europe » consistera à rénover le principal bâtiment afin qu’il soit aux normes d’un établissement recevant du public et que les réflexions sur la deuxième phase du projet prendront bien entendu en compte la valeur histo- rique et le cadre naturel du site.
- Sur le fond : les projets qui nous ont été présentés ne constituent pas une rénovation du principal bâtiment mais une extension qui portera un préjudice irréver- sible à l’unité de ce domaine de la fin du 18ème siècle, unique à strasbourg… l’aménagement intérieur sac- cagera l’agencement historique notamment le grand escalier.
- Sur la forme: Peut on parler de concertation si on exa- mine la manière dont elle à été conduite pour aboutir à la présentation de trois alternatives pour la première phase alors que le choix est déjà arrêté et que sur l’ensemble du projet les différentes solutions n’ont pas donnés lieu à un débat public ?
Pour ces motifs, l’ADIR a demandé l’abandon des projets présentés et la réalisation d’un cahier de charge permettant à l’architecte de préserver ce bâti- ment et son environnement dans son intégrité.