Consommation foncière
Un des sujets important du débat lors des dernières élections municipales concernait la densification urbaine, conséquence de la politique « construire la ville sur la ville »
Consommation foncière
Etalement et densification urbaine Un des sujets important du débat lors des dernières élections municipales concernait la densification urbaine, conséquence de la politique « construire la ville sur la ville » Consommation foncière Selon les donnés fournies dans le cadre de la Plate-forme Régionale du Foncier en Alsace et de la Consommation des Espaces, la consommation foncière place l’Alsace parmi les régions les plus urbanisées en France avec 13% de sa surface artificialisée. Si l’essentiel des surfaces à urbaniser est fourni par les terres agricoles, les espaces naturels en ville ne sont pas épargnés par l’étalement urbain.
Cet étalement urbain est stimulé par une demande des ménages qui cherchent à s’éloigner du centre de la ville pour des questions de coût du foncier, et parce quelles aspirent à plus de tranquillité, plus d’espace et de nature. Cet étalement génère la création d’importantes infrastructures routières et l’extension des réseaux de transports collectifs.
La réponse apportée aujourd’hui est : moins de consommation foncière et plus de densification urbaine. Mais elle doit répondre à un certain nombre de critères qui ne sont que rarement respectés à Strasbourg.
Pour l’ADIR la densification :
- ne doit pas se traduire par la perte des espaces naturels
- ne doit pas conduire à une politique de construction excessive, le « bétonnage »
- elle doit permettre une gestion différenciée des dents creuses et des espaces interstices
- elle doit respecter le patrimoine naturel et architectural existant
- elle doit faire l’objet d’une concertation en amont des projets d’urbanisme
Quelques exemples de ce qu’il ne faut pas faire à la Robertsau :