Pour que vivent les cabanes à livres
Le constat n’est plus à faire mais la bêtise humaine n’a de cesse de progresser. En voici une nouvelle preuve .
Dans la nuit du 30 juillet la cabane à livres de l’Orangerie a une fois de plus été réduite en cendres par de tristes sbires L’incompréhension est totale vis-à-vis d’un tel acte. Comment peut on réduire à néant une idée aussi généreuse, gratuite, en l’occurrence la mise à disposition de livres pour tous, permettant la découverte, la rencontre, l’échange, la détente, le plaisir de lire tout simplement ? L’ADIR tient à partager l’indignation de l’association ADIQ (association de défense des quartiers centre est), gérant du cabanon, ainsi que des fort nombreux amoureux des livres (sans doute aussi des Robertsauviens). Il faut espérer que cette petite ruche de savoir et de plaisir retrouve rapidement sa place car une idée généreuse ne saurait disparaitre.
Et « Je dirais même plus »(comme s’exprimaient les truculents personnages apparaissant dans les aventures de TINTIN : les frères DuponT ou D) pourquoi cette belle idée ne serait-elle pas aussi trans- posée dans notre beau quartier, soit à la petite Orangerie,au parc de Pourtalès voire au lieu d’Europe ?
Epilogue :
C’est avec un énorme satisfaction que l’on apprend par voie de presse (article des DNA du 10/10) que la cabane de l’Orangerie va renaître de ses cendres grâce à l’aide précieuse et appréciable des Compagnons du devoir qui se seraient engagés pour cette re…construction.
Robert Lux